S’il existe d’aussi gros réseaux d’exploitation sexuelle au Québec et ailleurs, c’est parce qu’il y a beaucoup de client·e·s qui veulent acheter des services sexuels de la part de jeunes mineur·e·s. Les proxénètes savent qu’il y a énormément d’argent à faire avec cette forme d’exploitation. Cet argent, il provient des client·e·s, qui sont prêt·e·s à payer cher pour les services sexuels de jeunes mineur·e·s. L’exploitation sexuelle suit le principe de « l’offre et de la demande » : les jeunes ne seraient pas victimes d’exploitation sexuelle si personne ne voulait acheter de services sexuels de jeunes mineur·e·s. Ainsi, les client·e·s font partie du problème de l’exploitation sexuelle et il ne faut pas minimiser leur responsabilité dans cette problématique.