Mythe ou réalité
#16

Si une personne victime d’exploitation sexuelle ou de traite de personnes n’essaie pas de s’enfuir, c’est qu’elle est consentante et qu’elle le fait par choix.

  • ou

Votre réponse est :

Au départ, le premier contact entre la personne qui recrute et les jeunes est non menaçant. Toutefois, avec le temps, la violence est utilisée par les proxénètes pour empêcher les jeunes de se sortir du milieu : des menaces, de la violence physique et sexuelle, donner très peu d’argent aux jeunes pour qu’elles et ils soient dépendant·e·s du proxénète, faciliter la dépendance à des substances comme l’alcool et les drogues en forçant les jeunes à en consommer, demander de rembourser tout l’argent que le proxénète a dépensé dans l’hébergement, la nourriture, les vêtements, les cadeaux, la drogue, etc. Souvent, les personnes victimes d’exploitation sexuelle se sentent impuissantes, elles se sont éloignées de leurs ami·e·s et de leurs proches, on les empêche de s’enfuir en les agressant, en les menaçant, etc. Ainsi, une personne qui n’essaie pas de s’enfuir n’est pas nécessairement en accord avec ce qui lui arrive. Souvent, elle n’a même pas la liberté d’essayer de s’enfuir.